Et si c'était un coup de Briatore ? C't'empaffé !

Nous... les Mecs, on est comme ça :

Parfois, on vit dans l'angoisse. Et je te le donne en mille (éMile), figure toi (tHomas), qu'aujourd'hui (jOsie), je vis une situation très, très, mais très angoissante. Une situation tellement angoissante que, je pense, même un moine tibétain ne pourrait pas vivre (ou alors, il perdrait ses cheveux, se rongerait les ongles, trépignerait ... entre nous soit-dit ... tout un tas de choses pas très catholiques pour un moine tibétain supposé zen, relax, fresh is so fresh).

A l'instant où j'écris ces quelques mots, je tremble, je sue, je grelotte, je tente d'occuper mon esprit aux choses les plus insignifiantes : c'est ainsi que je suis capable de te dire combien de centimètres séparent mon pouce de mon index alors que je tente de les éloigner un maaaximum. J'ai tenté la même opération entre mon gros-doigt-de-pied et mon second-doigt-de-pied, mais en fait, lamentable que je suis, je n'arrive pas à les séparer d'un seul millimètre.

Je trouve donc le réconfort dans les mesures corporelles de mon anatomie mais ...nonononon... ne compte pas sur moi pour dévoiler les largesses dont m'a généreusement fait grâce Dieu Tout Puissant (ou ma mère, ce qui semble, à l'évidence, bien plus plausible). Et malgré toute l'attention que je lui porte, mon corps se rebelle. Telle une vipère au poing (si j'ose dire). Tel le rouge et tel le noir. Tels les misérables. Tel Candide ou l'optimisme. Telles les demies-vierges.

Bref. Il veut me faire comprendre que Dame Nature cette espèce de pourriture de Dame Nature reprend les droits sur mon corps vieillissant. Et, alors que quelques années plus tôt, je maîtrisais à la perfection mes émotions psychiques (et o-soto-gari et même o-soto-guruma), aujourd'hui je ne peux que les subir. Bon. Ceci dit, on va pas (non plus) en faire un fromage au lait cru.

Donc. J'angoisse, je m'affole, je m'inquiète, et je m'apeure. Oui.(J'essaie surtout de te tenir en haleine mais avoue que c'est pas simple ! Hein.). Mais "pourquoi ?" me dirais-tu ! Et bien "parce-que" te répondrais-je ! M'excusant tout d'abord de te raconter ma vie semie-trépidante (alors que, probablement, tu as bien d'autres blogs plus cultivant à lire), voici ce que voilà :

Ce matin, la brume légère flotte au-dessus de l'étang, le marais est sombre dans la faible lueur du jour. Mes chaussures foulent les pavés humides. L'atmosphère est cotonneuse, douce, délicate. Aucun bruit aux environs, si ce n'est le frôlement de mes manches sur le velours de mon par-dessus. J'entends au loin les loups qui hurlent à la mort, la hyène gisant le ventre ouvert, les entrailles encore fraîches, aboie ses derniers soupirs. (J'déconne hein. Y a pas de loup à Lille).(Ni de hyène d'ailleurs). J'avance à pas rassurés, une silhouette se dessine dans le brouillard. Elle se précise à chacune de mes avancées. Je la distingue mieux à présent : elle est noire, longue, paraît solide, forte et puissante, luisante et prête à agir. Bref : c'est ma bagnole quoi. Quand tout à coup :

"Mais quoaaa ? Mais quessequecéqueça ? Mais quoaaa ? Mais quevoaje ? Non méditemoaquejerêve ?", je venais de découvrir mon câble de frein, pendant nonchalemment sous la carcasse de mon bolide. Mais qui m'en veut au point de vouloir me le sélectionner (sectionner ?) ? Qui ? Qui peut donc vouloir ma mort ? Qui ? 

sY... qui souligne quand-même que, le câble n'était pas sectionné, mais pendouillait juste ! Ben quoi ? J'vous y verrai vous. Non mais je rêve. Non mais merde. J'vais les couper tes freins d'bagnole moi. Non mais. Hein. Merde. Quand-même.

Comments

[schtroumpfette]

Ne soit pas trop dur avec moi... Je ne suis qu'une peuvre schtroumpfette !

[sY]

@ Charlie : ça c'est impossible ! ma voiture est dans un lieu tenu secret que même fantomas ne trouverait pas
@ schtroumpfette : je t'en tiens donc pour entière responsable !

[schtroumpfette]

Hann vilain schtroumpfs ! Ils t'ont balancé à Gargamel ! Désolé !
C'est surement un coup de Gargamel l'infâme ! C'est toujours de sa faute !

[Charlie Grogne]

As-tu cherché du côté des prétendantes éconduites jadis ou naguère ? La vengeance est un plat qui se mange froid, à ce qu'on dit. Tu largues une nana au lycée, elle te le fait payer 10 ans plus tard...

Quoique, finalement, y en a aussi qui agissent dans l'instant (ou presque), à chaud. Je me souviens, au siècle dernier (putain, le temps passe) avoir mis fin à une relation qui n'avançait pas terrible (bon, ok, une histoire à la con qui avec une fille qui me faisait royalement chier), juste le jour où je venais de prendre possession d'une voiture neuve. Eh bien crois-moi si tu veux, le lendemain matin, je l'ai retrouvée ornée d'un méchante entaille, probablement faite à la clé, sur tout le côté droit. Jamais su s'il y avait une relation de cause à effet. Mais le doute est permis, non ?

[sY]

@ sr : t'façon, je l'ai toujours détesté
@ C. : j'ai eu arme... supprimer ce blog ! éhéhé
@ Giggs : mdr, t'as de drôles d'idées toi. Tu me fais peur !