Un peu plus à gauche, et c'était le drame !
Nous... les Mecs, on est comme ça :
On illustre à merveille la théorie selon laquelle : "Si un savant l'a dit, c'est quand même bien que c'est vrai, macrelle de vindediousse !". Ou presque. Parce que, cette nuit, j'ai vécu une expérience transactionnelle et bi-directionnelle importante de rencontre du troisième type avec l'envahisseur. J'en tremble encore.
Et si ta mémoire est bonne, ou qu'elle ne l'est pas, ou qu'elle l'est habituellement sauf ce matin (parce que, précisément hier soir, tu avais assez soif pour picoler toutes les bouteilles de vodka de maman et papa .... n'empêche que c'est pas bien de boire autant à 12 ans !), ou que tu n'as pas eu la chance de lire ce billet, tu comprendras mon effroi matinal. Flash back :
Cette nuit. Il est ... pffffffffff... ch'ais pas ... disons 1h18 ! Mon corps est lamentablement allongé sur le matelas de mon lit (je manque cruellement d'originalité dans mes positions de sommeil). La fenêtre ouverte, j'entends à peine les doux clapotis que font les espèces d'enfoirés de crapauds dans l'étang et qui m'empêchent sérieusement de dormir et que, donc, je m'apprête à dégommer avec la 22 long riffle patientant sagement sous le susnommé matelas. La brise légère lèche ma peau ... hummmm.. ! Un rêve étrange de confusion charnelle berce mon esprit re hummmm, je me sens si bien, mon corps est en paix, c'est bientôt l'extase re re hummmmm.... tttttttttttttttt, je m'égare gIsèle, garde ton calme.
Et c'est à cet instant précis que l'envahisseur se déclare. Parcourant mon dos, délicatement sur ma peau, le frôlement des membres. Mon esprit distingue sans sourciller l'impact délicat de chacune des 8 pattes sur mon épiderme. 2 à 2, chacunes prenant le relais des suivantes. La bête découvre ma colonne vertébrale, pour arriver jusqu'à ma nuque. La sensibilité accrue de cette zone me permet à présent de découvrir combien le poil arachnéen est soyeux. Hummm c'est booon, c'est douuux. Jusqu'à ce que mon esprit (pas si vif que ça je vous l'accorde), comprenne le pourquoi du comment ....
AAaaaarrrRRrrrrrRRRrGggGGGggHHHhhHHHhhh
Hurlant, frictionnant ma nuque, je me relève en un éclair : "Mais bordel mais c'est une araignééééééééeeee ????"
Oui, c'était une araignée. Me fous royalement de savoir si c'était une Dipluridae, une Migidae, une Leptonetidae. C'était juste une "belle saloperie d'araignée qui m'a fait une frousse monumentale au milieu de la nuit, alors que je m'apprêtais à combler de plaisir mOnica bElluci dans ma Mustang 1969" ! Et donc, en grand représentant de l'espèce trônant au sommet des chaînes alimentaires of the world, je lui ai déglingué le visage sur la platitude blanche du mur d'en face. A cette heure-ci, la bête fait moins sa maligne, et mesure 4 cm de diamètre, composé de matière blanchâtre et visqueuse, plate en son centre, et les pattes folles encore dressées ! Une énième tâche de l'envahisseur. M'après tout : fallait pas me faire chier ! Ehéhéhéhé.
sY ... qui, donc, a bien cru rentrer dans la catégorie de "ceux qui mangent une araignée en dormant sans s'en rendre compte".