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Nous ... les Mecs
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27 octobre 2009

Belle saison, Ô toi, Automne !

Nous... les Mecs, on est comme ça :

On s'laisse aller. Alors il n'y a pas de raison que je ne le fasse pas, là, now, sous tes yeux. J'avais presque oublié combien tu pouvais être discipliné cher lecteur, et lire sagement mes divagations mentales. Merci. Et même si c'est juste ta maman qui te force à lire ce blog - pour je ne sais quelle raison - merci quand-même.

Ce soir, j'ai juste envie d'aller cueillir des pommes dans le haut verger, celui qui s'innonde de la lumière du soleil couchant. J'en cueillerais une, puis deux, que je déposerais dans mes souliers. Elles seraient jaune et rouge, belles à croquer. Alors j'en croquerais une, puis deux, en marchant pieds nus vers la forêt... Arrivé au bord du pré, je franchirais la clôture bien seule en ce mois d'octobre, l'Automne ayant anéanti les herbes folles qui, jadis, tenaient compagnie au fil de fer. A l'orée du bois, sous l'ombre croissante des grands hêtres, je perdrais mes pensées dans l'obscur, mon regard confondu aux silhouettes des grands arbres.

La nuit tombe doucement. Elle s'appuie sur mon dos d'un bras, et de l'autre fléchit mes jambes. Le silence perturbé par les derniers chants d'oiseaux, le jour tombe et se perd. Une hase avise de la fraîcheur d'une herbe, déguste la brindille en scrutant autour d'elle, les narines sensibles à la douce brise. Un parfum d'Automne. Des couleurs brunes, jaunes, orangées. Le soleil ne luit que de quelques rayons rougeoyants, perçant l'horizon et étincelants les épais nuages. L'air est doux. Tout est calme.

Et s'il fallait un lieu si beau, un moment si poétique, une atmosphère si troublante, alors ce seraient ceux-ci que je choisirais. Mon regard se perdrait une dernière fois au bord du pré, afin de sentir une nouvelle fois cette solitude qui m'apaise. J'ôterais le sac de mon dos, le poserais à terre, en retirerais une longue corde vieille et usée. J'enlacerais le frêne qui me fait face, nouant la corde autour de lui. Lui et moi serions dans le même cercle. Je passerais la corde sur mes reins, face à lui. Je dénouerais ma ceinture, baisserais mon pantalon, tendrais la corde sur mes reins, m'accroupissant. Il est temps. Flarf.

Moralité : si belle soit la nature, si doux soit le paysage, quand il faut faire caca, mieux vaut avoir corde sur soi.

sY ... qui constate que, malgré sa bonne volonté, être poète, c'est un métier.

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Commentaires
S
Comme si tu savais pas : ben tu cherches un pylône pardi !<br /> Bienvenue Formika ! Laisse toi glisser sur la wibe du n'importe quoi !
F
ah ben j'arrive ici et quelle histoire pour commencer !!!je ne vais pas m'en remettre!!mais reviendrais lire la suite?<br /> Sans arbre,on fait quoi?
Z
tain merde ! pratique ça ! de l'engrais ... c'est tout toi ça sY .... bravo pour ton éco conduite ....
S
mais tu as une ame de romantique....
S
Ben là je reste sans voix parce que je ne voyais pas bien comment tu allais finir ce "poème" et te connaissant (si je puis dire) je voyais bien la connerie arriver ! Mais de cette "taille", c'est un vrai poème ou comment dire que tu es allé te soulager chez dame nature en poésie ! <br /> Mais la corde ???
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